C’est quoi un choc septique?

Le choc septique est une urgence médicale qui touche de milliers de personnes chaque année dans le monde. Il requiert des traitements dans une unité de soins continus ou réanimation dans le but d’éliminer rapidement l’infection sévère. Pour avoir une idée claire de cette pathologie, voici tout ce que vous devez savoir.

Choc septique : définition

Le choc septique est en réalité une défaillance circulatoire très avancée. Il se manifeste par la réduction drastique de la tension artérielle généralement engendrée par une infection bactérienne. Celle-ci peut être virale ou fongique lorsqu’elle passe à la forme clinique la plus sévère chez les êtres humains.

En fait, lorsque l’infection apparaît, le corps déclenche une réaction inflammatoire parfois excessive. Cela provoque une hypotension et les organes ne bénéficient pas de la même quantité de sang.

Cette maladie génère également une altération du métabolisme cellulaire de l’oxygène. Autrement dit, l’organisme perd progressivement de nombreuses cellules à cause d’un manque d’oxygène qui peut entrainer un décès très rapidement.

Cette pathologique est généralement due à :

  • une infection sévère ;
  • un saignement important ;
  • une allergie grave.

Heureusement, il est possible de le diagnostiquer.

Les symptômes

Les symptômes du choc septique sont nombreux. D’abord, vous pouvez constater une hypotension artérielle qui survient brutalement chez un patient dont la température est supérieure à 38,5 ° C. Cette baisse de la tension artérielle se remarque également chez une personne en hypothermie avec une température en dessous de 35 °C.

Une pâleur des frissons fait aussi son apparition. À cela s’ajoute une tachycardie, une accélération du rythme respiratoire. La réduction de la quantité d’urine émise et une froideur sont parfois des signes à prendre en considération. Rendez-vous à l’hôpital si vous constatez une cyanose des extrémités et des troubles de la conscience.

Choc septique : quel traitement ?

Le traitement du choc septique dépend la cause, de la nature et de l’intensité de la pathologie. De toutes les façons, le patient doit être pris en charge très rapidement pour éviter des conséquences graves. Une fois au centre hospitalier, le spécialiste de santé effectue des perfusions pour accroître le volume circulatoire des vaisseaux sanguins.

Lorsque le remplissage ne suffit pas, le médecin peut administrer la noradrénaline ou l’adrénaline. Dans le cas où le patient souffre d’une défaillance respiratoire, il est placé sous assistance ventilatoire artificielle. Au même moment, il reçoit en urgence des antibiotiques en fonction du germe identifié sur les hémocultures.

Si la prise en charge est tardive, les dégâts corporels peuvent être importants. Une gangrène apparaît et une amputation est nécessaire. Par contre, si la personne souffrant de cette maladie parvient à s’en sortir, il peut être victime de séquelles cognitives et neuropsychologiques.

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